lundi 31 janvier 2011

La ville et la peau I

Ses talons résonnent sur le trottoir, comme autant de roulements de tambour de la fanfare de son égo. Des jambes interminables. Moulées dans un jeans qui pourrait être dessiné à même sa peau couleur café sans lait, ni sucre. Une taille étroite, un cou de cygne, des épaules libres de toute entrave, abandonnées par un tissu qui est à peine plus qu'une brise de soie. Le menton hautain, les sourcils arqués, les yeux verts fixés plus loin que la rue.
Chevelure ondulée, laquée, fixée sculptée, ébène et moire.
Ville étrange, dont les fleurs ont un parfum envahissant, tâches indélébiles laissées par le soleil derrière les paupières closes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire