III.
Et il écoute bien
tant de serments et de promesses
toujours un témoin
le vent
La nuit s'étire
dans le miroir des cieux
rides innombrables
silence attristé
déserte avec fracas
nuit se fane
n'a plus d'appats
d'une voix cassée amère
teintée d'amarante
elle chante encore
mal et fort
les ivrognes lui sont un choeur
sur le pas solitaire d'un balayeur
s'éveille la cohorte de métal
la nuit râle la nuit suffoque
chante encore
voix rauque
dans sa tombe de lumière grise
tissée des prémisses de l'aube
puis s'effondre enfin
passion dans les bras du matin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire