Dans un hôtel, vétuste, qui se souvient douloureusement d'une période de couronnes et de faste, demeure un jardin. Ce morceau de gazon pourrait être insignifiant sans l'existence d'un arbre gigantesque, le dernier représentant des siens sur la côte battue par des vents aussi secs que la sentence du dernier juge.
De son tronc bicéphale s'élève une théorie de branches et ramilles. Ses larges feuilles ne connaissent pas l'automne, juste l'éternelle agonie qui a été offerte en partage aux plantes tropicales.
Dissimulés dans ses plus hautes branches demeure le peuple babillant des perroquets, qui toute la journée, se plaignent de la réalité qui les fait demeurer loin de l'ombre sans fin des forêts qui les ont vu naître.
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