mardi 18 mars 2014

Quête

SORS.

Charge ivre
pointe d'erre au coeur
trace le large
âcre fumet
crû libre
DéChIqUète
âtres
foyers
confort

SORS.

Le souffle c o u r t (tisse)
Forêts de verre
d'arbres d'acier lisse
Au bitume qui sourd
de bayous de briques
de paraboles aveugles
d'écoufles d'hélices
de métal qui meugle
de lierre électrique
des criques de pierre

pièges lacés
thabors de plastique


SORS.

Triomphant
des visages des morts
des sourires des vivants
du délire et la fortune

SORS.

Des nuits sans lune
Sans serments

sarments sémaphores
parsemant soleils de minuit
cendrés de néon à tout vent
enfants
Pèlerins de néant
Pères d'abandon
aux surins d'échos

au sein des grottes urbaines
reines de yacht
visages aphones
lois de paillettes
silhouettes de fard sans fond
danse au coeur creux de talons

pas à pas ovins
vains appâts.
 

Là-BAS.

la voix roule rue
coule mue
s'envole
ailes de rage sage
caracole
calandre sans rivage
se débat d'attendre le glas
allume
rire sauvage
hume
à tous vents épars
blizzards simouns burles
sans frontières affronts
fausses promesses
masques bâtards

Hurle enfin.

PARS.

famine de mastiquer
épaisses lueurs d'aube

d'extirper trames
( baisers drames
silences d'alcôve
sueurs soupirs
larmes et coups)
du tissu tendu des jours
tissé sec à fil court

connaître tout
crever en essayant
Tenir son rang
entre dame et fou
N'être ébloui par rien
hors l'oubli délicieux

savourer à l'envi les cieux

mûrir errer s'enfuir

Et en tout lieu
l'âme au front
Toujours
les dents serrées sur un sourire furieux
bouffer l'horizon

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