SORS.
Charge ivre
pointe d'erre au coeur
trace le large
âcre fumet
crû libre
DéChIqUète
âtres
foyers
confort
SORS.
Le souffle c o u r t (tisse)
Forêts de verre d'arbres d'acier lisse
Au bitume qui sourd
de bayous de briques
de paraboles aveugles
d'écoufles d'hélices
de métal qui meugle
de lierre électrique
des criques de pierre
pièges lacés
thabors de plastique
SORS.
Triomphant
des visages des morts
des sourires des vivants
du délire et la fortune
SORS.
Des nuits sans lune
Sans serments
sarments sémaphores
parsemant soleils de minuit
cendrés de néon à tout vent
enfants
Pèlerins de néant
Pères d'abandon
aux surins d'échos
au sein des grottes urbaines
reines de yacht
visages aphones
lois de paillettes
silhouettes de fard sans fond
danse au coeur creux de talons
pas à pas ovins
vains appâts.
Là-BAS.
la voix roule rue
coule mue
s'envole
ailes de rage sage
caracole
calandre sans rivage
se débat d'attendre le glas
allume
rire sauvage
hume
à tous vents épars
blizzards simouns burles
sans frontières affronts
fausses promesses
masques bâtards
Hurle enfin.
PARS.
famine de mastiquer
épaisses lueurs d'aube
d'extirper trames
( baisers drames
silences d'alcôve
sueurs soupirs
larmes et coups)
du tissu tendu des jours
tissé sec à fil court
connaître tout
crever en essayant
Tenir son rang
entre dame et fou
N'être ébloui par rien
hors l'oubli délicieux
savourer à l'envi les cieux
mûrir errer s'enfuir
Et en tout lieu
l'âme au front
Toujours
les dents serrées sur un sourire furieux
bouffer l'horizon